Vos ronflements sont sonores et perturbent le sommeil de votre conjoint ;
Vous vous réveillez souvent la nuit en ayant l'impression de mal respirer ;
Vous vous levez souvent pour uriner ;
Votre conjoint remarque des arrêts respiratoires, interrompant vos ronflements ;
Vous vous sentez fatigué dès le réveil et vous souffrez régulièrement de maux de tête ;
Vous vous endormez fréquemment dans la journée, pendant une conversation, devant la télévision ;
Vous manquez de concentration au travail, de vigilance au volant ;
Vous pouvez également souffrir de transpiration excessive.
Vos voies aériennes s'obstruent
Votre médecin pourra vous orienter vers un centre spécialisé dans l'étude du sommeil. Une polysomnographie sera effectuée pendant une nuit à l'hôpital. Cet examen permet d'étudier les différentes phases du sommeil et de mesurer plusieurs paramètres pour détecter les apnées et évaluer leur gravité. En pratique, des électrodes sont placées à différents endroits sur le corps afin d'observer l'activité du cerveau, des muscles, le taux d'oxygène dans le sang (pour s'assurer que la respiration est efficace) et les différentes phases de sommeil. Cela permet de savoir si la personne entre en phase de sommeil profond ou si les apnées l'empêchent d'y accéder.
Aujourd'hui, cet examen peut être réalisé à domicile. Lors de votre visite au centre du sommeil, on vous équipera d'un boitier à partir duquel plusieurs capteurs seront posés à différents endroits sur le corps. Il suffira au moment de se coucher de brancher les câbles correspondants à chaque capteur sur le boîtier sanglé sur la poitrine et de ramener l'enregistrement au médecin le lendemain.
Plusieurs possibilités :
L'opération : très douloureuse, elle est rarement efficace au-delà de six mois.
L'orthèse d'avancée mandibulaire : adaptée aux patients ayant des apnées peu sévères (moins de 30 par heure) et ayant une excellente dentition. Le dentiste est le mieux placé pour réaliser l'étude panoramique dentaire et la prise d'empreintes. Certains sites Internet proposent des kits à des tarifs défiant toute concurrence.
Dans nos permanences, nous avons rencontré des téméraires qui y ont laissé une partie de leurs dernières dents !
La P.P.C : (Pression Positive Continue) : c'est autour de cette méthode que notre association a été constituée.
Le principe consiste à insuffler de l'air ambiant légèrement pressurisé dans les voies aériennes supérieures par l'intermédiaire d'un masque. C'est le traitement, qui est à l'heure actuelle, le plus efficace et le moins contraignant, une fois que le masque est bien accepté et bien réglé. Il supprime les ronflements et les apnées tant qu'il est utilisé.
La stimulation électrique : il s'agit d'un dispositif dans lequel un petit boîtier, genre pacemaker, implanté au niveau de la clavicule, est relié, au niveau du thorax, à une électrode qui détecte le début de l'apnée et à une autre électrode en contact avec le nerf de la langue. Il provoque, à ce moment-là, une impulsion électrique et la reprise de la respiration.
Ce dispositif reste pour le moment expérimental.
Le tube Nastent : la technique consiste à introduire un tube en silicone par une narine pour désobstruer les voies aériennes supérieures. Son coût étant élevé (usage unique), il s'adresse aux personnes qui refusent la P.P.C. ou qui voyagent.
Son efficacité reste à prouver.
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