La plupart des personnes s’habituent en quelques jours. Mais parfois la période d’adaptation est plus longue pour tolérer la pression, trouver le bon masque…

Le traitement est efficace si l’utilisation est quotidienne et pendant toute le durée du sommeil.
La Sécurité Sociale prend en charge le traitement si la machine est utilisée au minimum 4 heures par nuit.
Il est important de persévérer même si, au départ, le traitement est difficile à supporter.

Le S.A.O.S. est détecté dans :
* 60 % des AVC
* 30 à 40 % des pathologies cardiovasculaires
* 40 à 50 % dans l’hypertension artérielle
* 80 % dans l’hypertension artérielle résistante
* 40 % des diabètes type 2
C'est un facteur aggravant dans les accidents du travail.
1/3 des accidents de la route sont dus à la somnolence.

C’est fortement déconseillé.
L’interruption du traitement, même pour une nuit, (grippe ou rhume) favorisera la réapparition de tous les symptômes. Il y aura donc des risques d'accident du travail ou d'accident de la route.

Pour le moment, le traitement est à vie.
La PPC ne traite que la conséquence des apnées et non la cause.

Dans ce cas, votre prestataire peut compléter votre équipement par un humidificateur d’air.
Cela nécessitera un entretien journalier minutieux du matériel permettant d'éviter les risques de prolifération des bactéries. Pour ce faire, vous pouvez utiliser de l’eau vinaigrée ou des produits utilisées pour la stérilisation des biberons.

La température de la chambre doit se situer entre 18 et 20 degrés. Le souffle trop froid dans les voies aériennes supérieures peut entraîner un sentiment de « brûlure ».
Les personnes qui dorment les fenêtres ouvertes toute l’année ont 3 solutions :
* Sur les machines récentes, adapter un tuyau chauffant.
* Ajouter un humidificateur d'air : attention aux risques de condensation dans le tuyau, un entretien strict du matériel est nécessaire.
* Occasionnellement, dans une pièce trop froide, mettre le tuyau de l'appareil contre soi sous les draps.

Généralement, les marques sur le visage sont dues à un masque trop serré.
A la mise en route de la machine, il faut aider le masque à se positionner correctement sur le visage ou dans les narines.
En augmentant, la pression va ajuster les parois et étanchéifier le masque. Il doit simplement être posé sur le visage.
Si une allergie au silicone survient (très rare), votre prestataire doit vous proposer un masque différent, en tissu par exemple.

Normalement, votre bouche doit rester fermée pendant le sommeil.
Si ce n’est pas le cas, deux alternatives : Le masque bucco-nasal ou la mentonnière, les deux fournis par votre prestataire.

Bien dégager le nez en se mouchant juste avant de s'appareiller, peut suffire.
Si ce n’est pas le cas, consultez votre médecin traitant.
Pensez à bien désinfecter vos masque et tuyau.

Absolument, vous serez prioritaire pour l’attribution d’une chambre individuelle.
IMPORTANT : En cas d'anesthésie générale, votre PPC n'est d'aucune utilité. Vous l'utiliserez les nuits suivant l'intervention chirurgicale.

Pour tous vos déplacements à l'étranger, à votre demande, votre prestataire doit vous délivrer une attestation de sortie du territoire pour l'appareil et vous fournir les adaptateurs (prise de courant, transformateur) utilisés dans le ou les pays visités.
En avion, il est vivement recommandé de prendre votre équipement en bagage à main.

Elle survient uniquement en cas d’utilisation d’un humidificateur dans une chambre trop froide.
Pour régler le problème, vous pouvez soit :
* Installer un tuyau chauffant, si la machine est récente.
* Placer une « chaussette » sur le tuyau.
Le tout est fourni par le prestataire.

En cas de coupure de courant, le patient se réveille.
Il n'existe aucun risque d’étouffement.